Les arguments avancés par le comité opposé au projet Challendin sont faux. Découvrez toute la vérité sur ce plan localisé de quartier qui a été élaboré dans un esprit résolument moderne et écolo!
Les opposants affirment: « BUREAUX – On nous impose un immeuble massif dépassant 80 mètres de long et 19 mètres d’épaisseur principalement voué à des surfaces commerciales et bureaux. Attirer de nouvelles activités, c’est aggraver encore la pénurie de logements. »
En réalité: Ces locaux serviront avant tout d’écran anti-bruit entre la route de Chêne et les immeubles d’habitation. Des appartements à cet endroit seraient trop bruyants et désagréables!
Par ailleurs, cet immeuble ne sera pas voué à des surfaces commerciales mais à des cabinets médicaux de la Clinique des Grangettes. Ceci s’inscrit dans l’agrandissement nécessaire de cette clinique et permettra de combler le manque actuel de locaux médicaux pour l’activité existante.
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Les opposants affirment: « BOURRAGE – La densité prévue par ce plan est la plus importante depuis la construction de la Gradelle (1.32 sur l’ensemble à 1.73 pour les parcelles de front de route de Chêne). On doit loger les gens, pas les entasser. »
En réalité: La densité (*) globale sur toute la parcelle est de 1.2. Pour permettre l’intégration d’isolations de façade très épaisses et répondre aux exigences de très haute performance énergétique, il est accordé 10% de densité supplémentaires. Cela ne débouche pas sur des gains de surfaces utiles. La hauteur des immeubles a été limitée à 4 étages (13.5 m). On est donc vraiment loin des Avanchets ou du Lignon !
(*) Une densité de 1.2 signifie que l’on peut construire en surface habitable 1.2 fois la surface totale de la parcelle. Soit pour un mètre carré de terrain, 1,2 mètre carré de planchers.
Dans le cas de Challendin:
Parcelle de 20’000 m2.
20’000 m2 x 1.2 = 24’000 m2
Donc on peut construire 24’000 m2 de surfaces habitables
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Les opposants affirment: « BOUCHONS – Alors que la proximité du tram lui sert d’argument écologique, ce projet prévoit 285 places de parking. Utilisées plusieurs fois par jour, c’est plus de 800 mouvements quotidiens supplémentaires sur une route de Chêne déjà saturée. »
En réalité: Les Chênois qui travaillent dans le canton de Genève auront évidemment intérêt à prendre les transports publics, en particulier parce qu’ils vivront près d’un axe très bien desservi.
Le surplus de voitures sera enterré dans des parkings souterrains qui ne seront ressorties, pour une grande majorité, que le week-end lorsqu’il y a moins de trafic en ville.
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Les opposants affirment: « Le plan prévoit l’abattage de 76 grands arbres, dont presque tous ceux le long de la route de Chêne qui manqueront aux 80’000 personnes passant devant chaque jour. »
En réalité: Seuls 6 d’entre eux ont un tronc d’un diamètre dépassant 20 cm. Seuls 23 arbres (dont le diamètre du tronc dépasse 10 cm) devront être abattus. Le PLQ définit une zone de protection pour de nombreux arbres à conserver. Il est également prévu que de très nombreux nouveaux arbres d’essences indigènes soient plantés.
Le bilan final sera donc positif puisqu’il y aura plus d’arbres après la construction du quartier qu’avant!
Télécharger l’argumentaire complet d’Urgence Logements sur le projet Challendin