Voici plusieurs extraits pertinents de l’article paru dans la Tribune de Genève (édition 13-14 mai 2015):
Transformer des bureaux vides en logements. Pour la droite et les milieux immobiliers, c’est «une évidence». Et ils espèrent bien convaincre le peuple genevois de voter oui le 14 juin. La réforme qu’ils proposent facilitera ces conversions en les affranchissant des contrôles cantonaux sur les loyers.
«Notre réforme est très simple, avance Cyril Aellen, président de la Chambre genevoise immobilière (CGI). D’un côté, il y a de nombreux bureaux vacants, de l’autre, une pénurie du logement. Favorisons les transformations.»
Aujourd’hui déjà, la LDTR les autorise. Mais elle fixe des loyers maximums: 1135 francs pour un quatre-pièces, 1420 francs pour un cinq-pièces. «Ces loyers, trop bas, ne permettent pas de rentabiliser le coût des travaux, relève Cyril Aellen. Résultat: personne ne transforme.» La réforme propose donc de supprimer ce contrôle des loyers.
«Les quatre-pièces pourraient se situer à 1800 francs, estime Benoît Genecand, député PLR. De toute façon, la demande dictera les prix et elle s’est assagie pour les objets très chers.»
«Prix élevé ou pas, au moins il y aura de nouveaux logements, ajoute Cyril Aellen, c’est toujours mieux que rien.» Il ajoute par ailleurs que le droit fédéral permettra toujours de contester un loyer trop élevé.
Consultez l’article presse de la Tribune de Genève (édition 13-14 mai 2015)