«Mesures de soutien en faveur des locataires et de l’emploi»: tel est le sous-titre de la fameuse LDTR (Loi sur les démolitions, transformations et rénovations de maisons d’habitation). «Mais pas en faveur de la création de logements», pourrait-on y ajouter. Sacralisée par la gauche, qui voue aux gémonies tout impudent qui a l’audace de remettre en question le moindre de ses alinéas (alors qu’au fil des révisions et compléments, le texte en est devenu très complexe), la LDTR est devenue tabou. Dès lors, l’idée soumise au peuple genevois le 14 juin, à savoir faciliter la transformation de bureaux inoccupés en logements, est immédiatement taxée par la gauche et l’extrême gauche d’«atteinte aux droits des locataires» et de «spéculation».
Consulter l’article presse dans Tout l’immobilier (édition du 25 mai 2015)